Depuis la fin du 20eme siècle, nombre de progrès ont été apportés, aussi bien dans l’architecture des ‘moteurs’ que dans l’ingénierie de la connaissance, les technologies, l’environnement et les modes de communication. Les ingénieurs de la connaissance ont développé ces systèmes, en s’appuyant sur des BigData, méga-banques de données, sur des règles de plus en plus riches, universelles, avec des algorithmes de plus en plus performants construits sur l’architecture des réseaux neuronaux.
Ces réseaux qui permettent de simuler le parallélisme de fonctionnement des neurones de notre cerveau : les données semblent alors être traitées en parallèle.
Avec les calculateurs des années 2000, séquentiels, cela demandait et du temps et des calculateurs onéreux. Les systèmes neuronaux se sont depuis améliorés en utilisant une électronique spécialisée qui recrée physiquement un réseau de neurones pour traiter les données réellement en parallèle.
Les systèmes neuronaux ont permis le deep learning : le système d’AI apprend par lui-même grâce à de nombreux expériences, sans intervention des ingénieurs de la connaissance qui ne comprenant pas ce qui leur échappait, estimaient que c’était une menace.
ChatGPT, Gemini, Adobe Firefly , DeepSeek …
Depuis ces années, l’AI a pu développer ses capacités de raisonnement, d’apprentissage, de découverte, de création de nouvelles règles, d’intégration de nouvelles connaissances, de reconnaissance des formes, des visages, d’établir des diagnostics ou de rechercher des solutions à des problèmes combinatoires.
Les systèmes comme ChatGPT, Gemini ou Firefly confirment leur « Intelligence« .
La puissance croissante des calculateurs leur a permis de dérouler tous leurs processus de manière de plus en plus réactives.
Limites à l’Intelligence Artificielle ?
Il reste un troisième débat sur ces systèmes:
Eprouvaient-ils des sentiments, des émotions ?
L’AI est de plus en plus apte à effectuer des « reconnaissances de formes » à partir d’ondes physiques correspondant aux sons et aux images. Elle est capable d’analyser et d’interpréter des signaux – visuels avec une caméra, auditifs avec un micro, et divers autres avec des sondes – qui déclenchent nos processus émotionnels.
L’AI peut-elle ressentir, éprouver ces émotions : la joie, la douleur, l’amour, la haine ? Elle peut tout au moins simuler leur expression, tel celui qui feint l’amour sans l’éprouver le moins du monde.
Dans le cas de la musique, le système va analyser une musique, l’identifier à condition qu’elle ait été enregistrée dans une BigData. Le Robot bien connu Shazamsait identifier aussi bien un sketch de Coluche qu’ Interspecies Intercourse du groupe Crossing the Rubicon ou encore l’opus 35 de Shéhérazade, Le naufrage du bateau sur la mer. Par contre il n’éprouvera aucun ressenti émotionnel et ne fera pas de différence entre l’Hymne à la joie de Beethoven et Love the Way You Liked’Eminem. Il ne saura pas donner de préférence pour l’un ou l’autre.
Les nombreux essais decomposition musicaleautomatique – depuis les années 1970 – n’ont donné que des assemblages d’ondes, sans construction esthétique ni sens.
Dans le domaine de l’art pictural, l’AI va scannériser et analyser un tableau, et pouvoir l’identifier si le tableau figure dans sa BigData, au mieux reconnaître son auteur en fonction du style de peinture.

Mais il ne pourra éprouver d’émotion esthétique et ressentir de la joie, de la peine ou du dégout, ni avoir une préférence artistique entre deux tableaux.
Et quelle sera la réponse du système en face d’un tableau totalement noir, comme certains signés par Ben?
Dans le cas d’un film, il saura analyser images et sonspour identifier une situation qui n’est que virtuelle !
Si le robot identifie une agression, il n’aura pas peur, ne tremblera pas mais va mettre en œuvre des stratégies de défense qui risquent d’être alors inadaptées !

L’AI sera encore incapable de formuler un avis sur les saveurs d’un vin, ou d’un met. Tout au plus il pourra analyser leur composition, leur couleur.
L’AI ne saura pas non plus identifier le parfum d’une fleur, ou comparer les arômes d’un Chanel ou ceux d’un Tom Ford.
Applications de l’IA :
- Santé : aide au diagnostic, robotique chirurgicale.
- Finance : détection de fraudes, trading algorithmique.
- Industrie : maintenance prédictive, automatisation.
- Transport : voitures autonomes, optimisation des itinéraires.
- Divertissement : jeux vidéo intelligents, recommandations de contenus.
Les défis et enjeux de l’IA :
- Éthique et biais algorithmiques : éviter les discriminations involontaires.
- Sécurité et confidentialité : protège les données personnelles.
- Impact sur l’emploi : adapter le marché du travail aux nouvelles technologies.
Votre Compagnon Androïdpourra vous dire que la température est de 38°, mais il ne transpirera pas, qu’il fait -25° sans grelotter.
Il va servir son ‘maître’ et lui apporter l’aide désirée pour peu qu’elle ait été prévue, mais il ne faut pas attendre de lui qu’il éprouve un sentiment envers lui, ni admiration, ni détestation, ni consolation, même s’il semble le manifester !

