13 Novembre 2015

Attentats! 

10200830-bataclanLes attentats du 13 Novembre ont montré, une fois de plus, que les terroristes de Daech sont bien présents sur le sol Européen : la  France a été attaquée à Paris par un groupe de huit terroristes. Des attaques préparées depuis la Belgique,  le pays bien connu pour héberger ou équiper des terroristes. L’espace Schengen a permis à ces terroristes de passer d’un pays à l’autre sans souci, dans le sens aller comme dans le sens retour ! 

Fin novembre, le bilan des attaques faisait état de 130 morts, plus de 400  personnes étaient prises en charge dans les hôpitaux de Paris.

Notre ministre Bernard Cazeneuve avait pourtant communiqué, à propos de la COP21, que 30.000 policiers étaient mobilises pour le contrôle aux frontières. « Objectif : sécuriser l’entrée sur le territoire dans le cadre de la conférence de Paris sur le climat ».

Mais ça, c’était la veille! C’était le Jeudi 12 Novembre! 

Mais personne n’a rien vu à la frontière belge. Faute d’outils appropriées!
Cette annonce n’a pas empêché les terroristes d’entrer ni de sortir de France le 14 une fois leurs méfaits accomplis!
Les policiers n’ont rien vu passer, pas même des personnes objet de la fameuse « fiche S » car ils n’avaient sans doute pas accès au fiches … Improvisation? Incompétence ?
Certes non, mais des  défauts d’organisation et absence de systèmes d’information modernes et efficients.

Alors que tous monde le sait, au Ministère de l’Intérieur on le sait,  la Belgique est l’un des hauts-lieux du djihadisme européen.

Alors, on peut rebondir sur la question POURQUOI DE TELS ÉCHECS?

Pourquoi des agents en poste n’ont-ils pas reçu d’alertes, de consignes spéciales dès le 13 à 22 heures, ce qui aurait sans doute permis d’intercepter Salah Abdeslam?

Un service de Sécurité Européen

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PLUS JAMAIS !

Il faut tirer toutes les leçons de ces échecs pour rétablir le niveau de sécurité auquel nous avons droit!
Le projet que je vais décrire permettrait d’élever le niveau de sécurité: le sujet des fichiers de police m’est familier, ayant construit le premier système électronique de gestion des « Personnes Recherchées », utilisé par la PAF, la Police Aux Frontières. 

 

Un Service de Sécurité Européen

En fait, le problème est mondial. Commençons par l’Europe.
Ce service de Sécurité Européen « ES » regroupe et coordonne des agents (police, justice …) européens focalisées sur les personnes présentant des risques pour notre sécurité – objets de fiches S – dès qu’ils auraient été signalés par l’un des pays Européens, d’Afrique, d’Amérique  (et autres si possible). Le Statut de ces agents de sécurité serait défini au niveau de l’Europe, éventuellement enrichi  selon chaque pays.

Système d’information SARI

Au cœur du service ES, un système d’information « SARI » doit permettre la communication entre les agents du service, avec une base de données « intelligente », c’est-à-dire dotée d’un moteur d’intelligence artificielle capable de découvrir les relations entre divers « sujets S » et d’informer en temps réel de la présence de tels sujet.
Le détail de ce moteur est exposé dans la page SARI.

La base de donnée contient notamment des photos, des enregistrements multimédias, empreintes digitales, ADN, l’histoire des suspects, les profils qui permettront au système SARI d’établir des liens  – directs ou indirects –  avec d’autres sujets qui font ou non l’objet de fiches S.  Ce qui permet de mettre au jour des « réseaux », même compartimentés. Cette base de donnée serait également en relation instantanée avec d’autres informations, comme celles des cartes grises, permettant de signaler la présence de véhicules suspects. 

Institution d’une Vigilance nationale

Un agrément de Vigilance nationale peut permettre à des citoyens vigilants et agrémentés de communiquer des signalements via le site Internet du Système d’information SARI.

Mission des agents

Les agents convoquent et informent les « suspects S»  de leur situation et des règles qu’ils doivent respecter, notamment au niveau de leur domicile, de leur présence, de leurs déplacements, déplacements dont les plans de route doivent être déclarés, vérifiés et autorisés. Si ce sont des étrangers au pays de résidence, non expulsés, l’information est aussi communiquée à leur ambassade.

Toute personne provenant de pays « non surs » fait l’objet d’une consultation du Système d’information SARI, puis d’un signalement de premier niveau s’il était inconnu.

 Suivi des  « sujets S»

Les agents suivent les « sujets S»  pour assurer  qu’ils respectent les règles.

Cela se fait à travers des dispositifs électroniques (bracelets, …), des rencontres personnelles, des appels téléphoniques et des visites, ainsi que d’enquêtes auprès des parents, amis, voisins et employeurs pour enrichir le dossier – information sur leurs antécédents, examen de leurs dossiers scolaire, travail et santé, pour vérifier leurs antécédents criminels et détecter les incohérences.

Déplacements des  « sujets S»

Les agents communiquent des alertes aux pays où le sujet S a prévu de voyager, et indiquent les adresses qui ont été fournies dans le plan de route.

De nouveaux agents de surveillance le prenne alors en charge dans les pays concernés.

Ce projet a été imaginé et défini rapidement, peut-être mal expliqué! Il n’y a aucun doute qu’il puisse être raffiné, amélioré, et peut-être certains des points seront vivement critiqués …